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La Raison du Mal

by Woochia

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1.
Le Consensus 04:28
Je me laisse porter de question en question Je me laisse flotter où me porte ma réflexion A un moment de ma vie j'ai senti ma raison faiblir je suis revenu de ma folie mais j'ai ramené quelques souvenirs tire les zygomatiques vers le haut, J'ai l'impression que les gens sont faux garde le masque, cache tes défaut ou tu finis sur l'échafaud je les regarde d'en haut je vois l'étrange rodéo entre schyzo et nympho, échange billets contre un clito, les gens vivent en jeu vidéo j'le vois chaque jour dans les infos lève les bras, admire le show, le feu d'artifice du chaos. Le monde est devenu fou alors je m'enterre dans un trou ça parle de chiffre, ça parle de coût, toujours précis pour rester flou Et non, on comprends pas tout t'es pris au piège un linceul les règles sont denses font verrou et on s'en sortira pas seul mais surtout ne t'en fait pas pour t'aider à comprendre des professionnels sont là car tu n'as plus le temps d'apprendre c'est compliqué laisses toi guider t'as trop de problème à gérer trop de pression et trop stressé t'es déjà monopolisé j'deviens mou, fou, mon moyeu me moud des mots muets me CRI de CRACHER de me mouiller, moi, m'évader du moule le masque s'émaille a grand coup de maillet les idées s'entrechoquent, toquent, tout le temps ce tic tac comme le "clic clac" d'un glock quand j'explique, les gens tiquent et débloque,'sont toc-toc certains se choquent qu'il n'est pas question de fric je vais pas baisser mon froc. toujours concentré sur un seul fait, une seule action ce serait bien trop compliqué de mettre les faits en relation ils contre-argumentent à coup de faits isolés sans tenter d'expliquer ou ça a bien pu déconner. l'esprit buté, barré et étriqué ...l'idée trop noué pour être expliqué, c'est compliqué, mais c'est aisé de sauter ce qui est emmêlé, tant que penser hors des tranchées sera hors de leur volonté. j'en aurai marre d'expliquer des idées qu'ils comprendront jamais explique ce que tu penses, explique l'arborescence, toujours pressé d'amener leur science, ils démontrent leur incompétence. Rester concentré sur les détails qui nous conforte la conscience placée sous escorte est morte et nous sommes les cloportes j'deviens mou, fou, mon moyeu me moud des mots muets me CRI de CRACHER de me mouiller, moi, m'évader du moule le masque s'émaille a grand coup de maillet mes lyrics te font mal au bide des aigreur et remontées acides mais moi, j'aimerai que ma tete se vide ou que les gens soient moins stupides rejeter la faute, déplacer le problème caviar et yacht pour oublier ce qu'on sème. accuser l'autre, toujours le même stratagème et un coup dans les côte, j'ai tout appris du système qui reste le même, qui se mime de mème en mème la crème de la crème. t'es malaimé ? j'ai mis le masque, car même moi malsain, même masqué, me mettais mieux. mes milles maux meurent si je me mens ? mais mon moi me laisse des mémos et ces mots de mettent mal Oui mes mots me mettent mal j'deviens mou, fou, mon moyeu me moud des mots muets me CRI de CRACHER de me mouiller, moi, m'évader du moule le masque s'émaille a grand coup de maillet mitigé entre mes humeurs et ce que j'fais de mes mains je suis perdu dans ces méandres mais dans la moyenne j'reste humain entre l’extérieur du masque et ce que je suis en dedans entre ce qu'ils attendent de moi et ce que je suis vraiment alors suivre le consensus, j'y consens mais ne cède pas sans ciller la sensation d'être inconscient et d'enfin s'éveiller conscience effervescente je suis mes cinq sens en mon ceint je le sais c'est malsain mais je suis sourd à dessein de cette scission sensible entre esprit et corps un sens en plein essor résonne le son de mes efforts
2.
L'Egotrip 02:37
J'viens pas du rap, mais du métal j'ai l'flow qui tape, mes mots font mal j'viens foutre le zbeul dans tes affaires parc'que j'aime bien touiller la merde je viens éveiller ta peur celle qu'un mec de l’extérieur rabaisse ton flow au niveau de celui d'ta p'tite sœur le rap se barre en couille se prostitue au vocoder il fallait bien que quelqu'un se souille pour remettre les pendules à l'heure dire de la merde ça sert à rien même en gardant le tempo ça prouvera pas à tes doyens que tu as atteint le niveau J'vais où je dérange, tout comme un kyste mes mots résonnent, comme un coup crique j'suis l'plus violent des pacifistes j'te r'fais les dents en une réplique je viens instaurer le dawa où le rap croupie avec fierté si j'deviens une bonne cible pour toi j'saurai au moins qu'j't'ai fait bouger Je sais ce qui se dit au fond de toi sur moi si sous mes mots tu pars en vrille c'est qu't'es pas encore au d'ssus d'ça citation sans contexte con d'texte sans fondation t'ouvres ta gueule par réflexe mais j'entends que d'la frustration et sérieux je trouve ça dommage Alors je prend le rap en otage avec ma teq' et mes images et en une phrase t'es en voyage chacun veut faire son show d'ici a mexico mais mec c'est chaud alors vas-y et cherche ton flow ouais qu'est-ce qui fait défaut (Oh !) ta technique est ta marque tes mot en mic mac c'est ça qui manque j'me moque des macs, j'fais mouche au mic et met à mal tes mots de branque je soulève le problème je te ramène face à toi même je pose pour ceux qui me soutiennent autant qu'pour ceux qui ont la haine ! Fallait au moins ça pour attirer ton attention un égotrip fou qui fait monter la pression mon nom c'est Woochia, pur produit d'la bête elle-même tellement torturé que même pour elle j'suis un problème
3.
La Rime 04:01
Je cherche la rime Pour vaincre la déprime Monte le volume c'est ainsi que je m'exprime Avec ma Plume c'est ceci mon escrime Lourd comme une enclume Mon cœur se décomprime Rempli d'amertume De pensés qui se périment Non, c'est pas dans mes coutume De sombrer dans les abîmes Alors j'arpente le bitume Comme un chasseur de primes A la faveur de la lune A la recherche de l'homonyme ... C'est un texte perplexe qui me laisse dans l'impasse Pourquoi ? Pour qui ? Comment ? Je dois comprendre où est ma place. Je dois comprendre comme le monde marche et saisir de quoi c'est fait. Ainsi pouvoir sans voyage le visiter dans mes pensés. La terre et ses mirages Le ciel et ses nuages La mer et ses naufrages Reconnaître tous les paysage Comme mettre ma montre à la bonne heure je dois redéfinir mes valeurs saisir, comprendre leurs rouages Finalement apprendre que le courage N'est pas l'absence de peur Mais la maîtrise de celle ci Que de l'absence de frayeur Ne naît que la folie Il y a un peu trop de choses dans ma tête La folie me guette Me nourrit comme elle m'affecte et finalement je m'en délecte S'injecte dans mes pensées Affecte toutes mes idées M'arrête pour te gerber Un texte non pré-mâché Je crache sur ce monde Le filet de ma vision que j'écrase et que je condense pour faire entrer dans ma raison Je veux comprendre ce que je vois Voir ce que j'entends Entendre ce que je noie Dans les eaux de mon entendement Ma rationalité panique Ma folie est logique Mes mots se déversent T'as plus qu'à donner la rythmique Je me sens atypique et banal Je cherche la rime qui pique et fait mal Tout en suivant mon type animal Mes mots se mêlent et au final Forment un égotrip sans prétention ayant conscience qu'au fond de moi il n'y a rien qu'un petit garçon Voulant faire quelque chose de ses dix doigts.
4.
L'Interlude 03:08
5.
I'm not dead But yet I don't live I walk ahead but yet I don't breathe Got no threat but got no relief My skin shreds but yet it won't bleed I'm not dead I walk ahead Got no threat My skin shreds I don't live and I don't breathe Got no relief and I don't bleed I'm not dead I walk ahead Got no threat My skin shreds
6.
("Oh mec ca va ? T'as pas l'air bien là ... T'es tout pâle, t'es sûr que ça va ? Oh tu m'entends ? Tu m'entends ? Est-ce que tu m'entends ?") bouche toi les oreilles pour ne pas entendre, et bois, bois pour t'engourdir, tu n'es pas un produit à vendre Regarde pas le spectacle, c'est a s'en crever les rétines on est parti en débâcle pour s'enfermer dans des sentines Tu l'as déjà vu 100 fois de toute façon et tu sens l'envie qui vient en tapinois Te planter des crayons dans les tympans Tu sais qu'on vaut bien mieux peut-être qu'il faut qu'on se délivre mais le dégoût te monte aux yeux En te cassant tu te sens vivre ....... Tu es comme un trappeur Sur le chemin de la douleur Mais tu as peur d'être la raison de ton malheur Dis moi pourquoi tu bois Dis moi sur quoi t'abois Dis moi en quoi tu crois, Je te dirais sous quoi tu ploies (je crois... je crois que ... je crois ... je crois que ...) Je crois que tout a à voir avec tout, Y a un rapport entre chaque chose Y a jamais qu'une cause a une conséquence ni une seule conséquence pour chaque cause Je crois qu'à chaque chose sa logique, ou qu'on trouve une logique pour chacune car je crois qu'on pense ce qu'on voit et notre vision a ses lacunes On ne comprend que ce qu'on explique et on s'explique ce que l'on nomme Ce que l'on nomme n'a de sens que par celui qu'on lui donne Et encore une fois je crois que s'il y a l'ensemble de ce qu'on voit il y a celui que l'on ne voit pas Peut-être de là viennent nos effrois Car il est tout autour de nous Mais aussi à l'intérieur car en nous il y a un flou et Je crois que l'on a peur de ce qu'il y a dans cet ensemble et ce qui pourrait en sortir que peut être il nous ressemble mais le voir nous ferait fuir je crois que le doute mène à la peur, puis de la peur à la colère que la colère mène à la haine on se pose nous même des œillères Je crois que le doute nous fait flipper et que par réaction on s'énerve Je crois que c'est pour s'abriter mais c'est cette peur que l'on conserve Mais je crois que la colère est solution de facilité c'est comme forcer un bout rond à rentrer dans un trou carré Je crois qu'on a toujours voulu se sentir protégé on dresse des barricades entre nous et ce qui nous est étranger je crois qu'on est plus acharné a creuser nos différences que c'est comme ça qu'on se reconnait, autour de nos intolérances Je crois qu'on a besoin d'être soudé qu'on créé nos points de référence autour desquelles se rattacher on a créé nos croyances Je crois qu'elles portaient une pensée Prodiguaient un enseignement Qui se rejoignent dans l'idée Même si c'est chacun son courant Un même enseignement Pour un discourt différent soignant une même vérité encore faut-il la méditer Je crois qu'on l'a vite oublié C'est comme le remake d'un remake C'est une licence sur-exploitée Et même pour ça on se prend le bec parce que je crois que ce qui devait être cathartique est devenu paranoïaque Dans un plus grand jeu politique Mais Je crois en l'Homme Je crois en son potentiel Même si je crois qu'il a perdu le sens de sa condition humaine Je crois qu'on est des animaux L'humain est animal avec ses fonctionnement tribaux même si le dire parait trivial Et je crois qu'on est qu'un maillon sur la grande chaine de l'évolution Que cette évolution n'est pas finie On crée nos condition de survie Je crois que notre mode de vie évolue tout comme nos gène, Que l'un et l'autre mûri Mais surement à une autre échelle je crois que tout évolue tout le temps Et que rien n'est permanent tout change à chaque moment, A chaque minute, à chaque instant Je crois que les choses s'équilibrent d'ailleurs bien mieux quand c'est d'elles mêmes C'est en laissant ces choses libres Que l'on récolte ce que l'on sème Chaque chose trouve sa place Dans un désordre précis et c'est parfois lorsqu'on les classe Que leur ordre vacille. Je crois que chacun cherche sa place dans ce hasard figuratif pour pouvoir soigner ses angoisses. Je crois que tout est relatif (Je crois que tout a à voir avec tout, Y a un rapport entre chaque chose Y a jamais qu'une cause a une conséquence ni une seule conséquence pour chaque cause Je crois qu'à chaque chose sa logique, ou qu'on trouve une logique pour chacune car je crois qu'on pense ce qu'on voit et notre vision a ses lacunes On ne comprend que ce qu'on explique et on s'explique ce que l'on nomme Ce que l'on nomme n'a de sens que par celui qu'on lui donne Et encore une fois je crois que s'il y a l'ensemble de ce qu'on voit il y a celui que l'on ne voit pas Peut-être de là viennent nos effrois) ("- Oh mec ça va ? - hein ? - ça va ? - heu... ouais ça va ouais... ça va... - Hey t'es tout pâle mec... - ouais ... je vais rentrer je crois - t'es sûr ? - ouais ... je vais rentrer... je vais rentrer...")
7.
je suis ta colère qui se terre mais ne peut se taire je me répand, tentaculaire, je ne suis pas protocolaire je vis sur la frontière des deux coté de la médaille je trouve toujours l'argumentaire pour m'insinuer dans tes failles je suis la partie de toi que tu ne peux pas regarder en face en fermé à double tour pour ne pas me voir dans la glace colère légitime ou dangereuse haine gratuite je viens de tes fonds intimes et ma présence n'est pas fortuite je suis la colère enfoui de puis longtemps que tu ne laisse éclater qu'une fois de temps en temps Je viens et te rend sourd comme l'amour te rend aveugle tes sensations se brouilles t'entend même plus ce que tu beugles Oui, ouvrir la soupape ca ne peut que faire du bien c'est surtout bon de tout éclater sans réfléchir à demain je viens dans un brouillard, et j'éclate ta conscience Tu te reconnais nul part Et je deviens ce que tu penses [Refrain : Je te gère d'une poigne de fer Je suis rage et véhémence Quand tu sers les molaires Je suis haine et impatience Clair et séculaire Je suis aigreur et amertume La vérole dans tes nerfs Je suis rancœur et rancune] je vis en équilibre sur les limites que tu te fixe car pas de vice sans vertu et pas de vertu sans vice je suis la partie de toi que tu vomis dans des poèmes mais tu n'en as pas marre de te battre contre toi même ? je suis la colère qui est l'essence de tes chimères toujours entre deux eaux, entre l'ombre et la lumière Je suis la peur chronique de l'enfant dans ta mémoire je suis dans sa panique dès qu'il est seul dans le noir Sens tu l'odeur rance qui se cache dans mes phonèmes ? Je suis ta mauvaise conscience quand tu es seul face a toi même Je viens te voir tard, quand t'as le cafard quand tu t'allumes un pétard pour chasser les idées noires Prends les mauvaises décisions en suivant tes émotions Peur, souffrance, frustration, je résonne dans tes questions Je suis le monstre caché dans la mémoire de l'enfant Qui appelle je le sais "au secours maman !" [Refrain : Je te gère d'une poigne de fer Je suis rage et véhémence Quand tu sers les molaires Je suis haine et impatience Clair et séculaire Je suis aigreur et amertume La vérole dans tes nerfs Je suis rancœur et rancune] je suis la douce haine qui s'accroît et qui t'habite s'enracine sur l'équilibre entre hôte et parasite je suis comme un cauchemar dont jamais tu ne ressors tu me sens dans le brouillard et m'as empoigné, or tu peux te débattre je suis déjà le plus fort je te nourri, tu me nourri, au bout du compte je te dévore Je suis au fond de toi et tu me vois comme un poison Mais si je me répand c'est par ta permission entre bonne haine et mauvaise graine ce sont des problèmes que se posent Tu me suis où je t'emmène et je fleuri en ecchymose Je suis froid et ne crie pas, ça tu le fera pour moi je suis la voix qui est en toi et te suivrai dans ton trépas
8.
Dilue ta douleur En étouffant tes cris, Broie tout ça de noir Et bois ton coup d'folie Mets y une goutte de peur Couche tout ça par écrit, Ca vole de toute part, Et personne n'a rien compris. T'as beau garder le smile, la bonne humeur, la patate, Le capital te latte, et il t’éclate à grands coups d'late! Courbe l'échine, la torpeur s'incruste comme une épine, T'es un crustacé, on a fait d'toi un mollusque! Insidieuse, la colère te débusque, fais gaffe aux illusions, p'tit con, le réveil sera brusque! Le mal s'installe dans ton univers cérébral, Ton encéphale s'emballe, t'as envie d'te tirer une balle, Chiale, rage, râle, de toute façon ça change que dalle, Le mal trouve sa place et petit à petit il t'efface. Dilue ta douleur en étouffant tes cris, Broie tout ça de noir et bois ton coup d'folie. Mets y une goutte de peur, couche tout ça par écrit, Ça vole de toute part, et personne n'a rien compris! A force j'pète un câble, j'pars dans des délires macabres, J'ai enterré mon cœur, comme un fou cach'rait un cadavre! Le genre de délire qui fait que je prends plus d'décisions, J'tourne en rond Comme si j'avais les dix doigts calés profonds dans l'fion! Comme un galérien, j'fais plus rien d'mes mains, J'me projette pas dans l'futur, je sais même pas c'que j'fais demain... J'veux m'péter la ruche et finir à l'envers, Je joue le jeu de l'autruche, la tête dans la terre... Je m'terre, observe autrui, Je erre, seul dans la nuit, Je flaire, mis à l'abri, La guerre c'est aujourd'hui. Dilue ta douleur En étouffant tes cris, Broie tout ça de noir Et bois ton coup d'folie! Mets y une goutte de peur! Couche tout ça par écrit, Ça vole de toute part, Et personne n'a rien compris! Ma vie pue la pisse, les moisissures s'immiscent, J'me sens comme miss Alsace, à la foire à la saucisse, Pas d'temps, pas d'place pour avoir une vie classe, moi j'suis un dégueulasse, et j'efface tout c'qui m'tracasse, tout c'qui m'froisse, me casse, me lasse ou me dépasse. Des blagues salaces dans un contexte fallacieux, l'ouverture de la chasse et les divertiss'ments d'masses. Marre de gober des pilules, du plastoc et des médocs, De voir les fous dans une bicoque soignés à coups d'électro chocs, Marre des blancs becs qui s'moquent, Des évêques louches à Bangkok; des vieux réacs cons et maniaques, des mecs qui courent après leur chèque, J'voudrais leur foutre des high-kicks, Mais j'ai même plus la niak, J'crois bien qu'j'suis plus qu'une loque Qui peu à peu s'transforme en flaque. Dilue ta douleur En étouffant tes cris, Broie tout ça de noir Et bois ton coup d'folie! Mets y une goutte de peur! Couche tout ça par écrit, Ça vole de toute part, Et personne n'a compris...
9.
Le Mot 06:01
Pour écrire... tu t'inspire... de tes pensés, ton passé, ton phrasé, tes phases... et tes proses et t'es poussé, t'es posé tu pauses ... et C'est pire... tu transpire... mais t'es lancé, ça passe mais t'agace et hélas t'es cassé, t'es lassé, c'est assez et t'efface. tu t'inspire de tes blessures mais ce qu'on peut lire c'est des ratures au fur et à mesure l'usure te met au pied du mur c'est dur mais c'est ta cure poser des mots sur tes craquelures mais tu sais pas si ils sont murs si pour les dire t'as la carrure alors t'assembles les mots, et les mots s'amoncellent comme un nouveau jeu de lego, en une grande tour de Babel toujours redécouper décortiquer disséquer, assimiler puis recréer une nouvelle idée le tour de force c'est d'expliquer alors écrit avec tes mots écrit avec tes sens pour pouvoir sans défaut décrire ce que tu pense on est tous dans le même rafiot chercher les mots, chercher le flow chercher dans le fond de ses boyaux dans les recoins de son égo Mes legos sont mes éléments Que je construit indépendamment pour ensuite les assembler les empiler et les fixer les déplacer, les recoller mais au bout du compte qu'est ce que j'ai ? Des bonnes idées jamais finies Qui n'attendaient que d'être aboutis Mes réflexions deviennent leçons sans mise en forme, ni fixation Mais je veux écrire avant de mourir ce qui pourri avant de mûrir Je touille dans la bouillie derrière ma bonne bouille je bous j'suis comme un fou mais qui se débrouille j'suis sur la paille, c'est ça l'bail ça me bouffe, alors je taille avant de griller comme de la graille car j'ai le feu et cherche la faille. Mais j'ai, ce qui n'est que premier jet, que j'oublie ou que je jette, et ne deviennent que des déchets ... oui mais quand ce déchet devient composte, fait du terreau de mes ordures qui fertilisent ma riposte, je me nourri des moisissures Psycho psyché comme sous psylo J'ai les mots qui arrivent à la pelle J'ai le souffle chaud comme dans sypro le flow répondra à l'appel sous la pression je révise mes leçons et j'y vois des idées nouvelles mes sensations travaillent mon son et c'est le micro que j'harcèle J'éveille les rancœurs Comme si j'étais un psychologue Et j'en fait voir de toutes les couleurs comme si j'étais un psychotrope ! pas là pour imposer ma science je sais qu'on change pas ce que les gens pense mon insouciance en fer de lance je serai le briquet et toi l'essence Je voyage dans ma tête et me confronte à mes remparts je ressors des oubliettes puis prends mes mots et pars à l'aventure comme tic et tac et tic tac le temps toc et t'attends, t'as pas tord car pas de texte en toc t'as le traque et tu craque car t'attends le texte qui claque pose ta tactique et ta technique il faut que ça tique quand t'attaques dès le départ / pose tes peurs puis sur le plan / pose ton point pèse et apprend / piste et pendant ce temps pousse toi / près du parfait x2 Possède tes pensés, ta soif de sensé ton passé est posé posté estampillé s'en suit le sens et c'est censé s'entendre il s'enfouit, s'entrave se fuie puis se trouve il se fait sans tour se forme et s'entour se laisse faire et sans force s'enfourne dans le son il s'en fout dans le fond s'il fait suer les fronts car le sens et le son sont soudé par fusion le sens le son s'insufflant sensations laissant sans dessus dessous sensible ou sensuelle la censure se ressent la césure se fait et ainsi se répand ça sature et tu suis ce récit qui te fend te suçant le cerveau par cette langue de serpent ces sons sifflant se suivent contre vents et marrées suis tes sens, soit serein et si tu veux narrer tu sais le sens suit son chemin ne sois pas égaré suit ta science, soit certain mais surtout soit préparé Car pour écrire... tu t'inspire... de tes pensés, ton passé, ton phrasé, tes phases... et tes proses et t'es poussé, t'es posé tu pauses ... et C'est pire... tu transpire... mais t'es lancé, ça passe mais t'agace et hélas t'es blessé, délaissé, par audace, tu ramasses car les mots soutiennent comme une béquille ou te retiennent comme une goupille peuvent transpercer comme des aiguilles c'est tout ce qui reste quand tu pars en vrille me cache derrière mes métaphore comme si je parlais en sémaphore ma tête rempli comme une amphore est le sale décors de pensées gores et je ne rime pas pour le score écrire en images me rend plus fort ma colère gronde contre ce monde et c'est p't'être ça qui fait qu'j'avance encore Le monde est dans tes mains pour le voir ouvre les poings les miens sont grands ouvert pourtant ma rage, je m'en sers j'ai des soupçons et pas de bâillon Les conviction de mes créations J'ai le son, les vibration et j'ai le rythme de mes chansons Ma musique comme une fronde balance mes mots à la face du monde mes sens se fondent, j'balance des ondes j'envoie des sondes qui te fécondent Mais n'avales pas ce que je dis bêtement t'es l'explosif, je ne suis que l'amorce tu ne dois pas être que éloquent ta raison doit être ta force mes mots se mêlent en mille images comme un besoin longtemps enfoui pour te livrer un seul message : réfléchis Car pour écrire... tu t'inspire... de tes pensés, ton passé, ton phrasé, tes phases... et tes proses et t'es poussé, t'es posé tu pauses ...
10.
Sept cent euros par mois Aides comprises, tout est là Six cent euros de loyer Le calcul est vite fait La bourse ? J’y ai pas droit Famille trop riche pour ça Du moins, c’est c’qu’ils disaient Au renvoi d’mon dossier Alors j’ai démarché Les boutiques, les cafés Je boss’ comme caissière Pour un salaire d’misère J’ai huit kilos en moins Normal, je bouffe rien Puisque mes poches sont vides Pas de courses, creux au bide. C’est chaud, mais ce diplôme C’est mon rêve de môme ! Paris, la faculté, Y être, y étudier… Je me disais : « C’est mort ! Je lâcherai pas, j’m’en sors ! » Mais je m’en sortais pas… J’voyais plus d’autre choix. Et ouais, j’en souffre, et ouais, c’est dur De vendre mon cul pour ma culture. Assise devant mon ordi Curieuse comme une pie Attirée par c’qui brille Sans piger, je vacille : Je surfe, clic gauche, clic droit, A la recherche d’une proie. J’me dis : « Une fois, pas plus, Et pas question qu’je suce ! C’qui m’faut, c’est un pigeon Qui raqu’ra comme un con Pour une passe banale : Une baise, mais pas anale. » Premier client trouvé, La spirale est lancée. « Une fois » je m’étais dis, Mais j’m’étais rien promis… Ce fric durement gagné Et franchement mérité M’aide à souffler un temps, Est même rassurant, Mais il me brûle les doigts. Ça, j’m’y attendais pas… Et ouais, j’en souffre, et ouais c’est dur Vendre mon cul pour ma culture. J’dois être conne, c’est un fait ! J’devrais être satisfaite Lorsque j’ai à manger Qu’les factures sont payées Mais il m’faut toujours plus Et aujourd’hui… je suce. J’me salis dans les bras De mecs plus crades que moi. Des pervers, des tarés Souvent pères et mariés Aux fantasmes dégueulasses Qui m’ont laissé des traces. Pas celles qu’on voit à l’œil ! Celles qui blessent l’orgueil. Qui font qu’on se vomit, Qu’on se hait, qu’on se chie De pas avoir trouvé D’autre solution, mais… Vers qui je peux m’tourner ? À qui je peux parler ? À mes amis ? Tu craques ! Pour qu’ça s’sache à la fac ?! J’voudrais bien arrêter Mais après, comment j’fais ? Et ouais, j’en souffre, et ouais, c’est dur De vendre mon cul pour ma culture. Moi qui m’disais : « La faculté, Ce s’ra le rêve, la liberté ! J’vais préparer mon avenir, Prendre en maturité, grandir. » Je pensais pas grandir si vite. Dommage qu’ç’ait été à coups d’bite. Je suis pas un cas isolé : Les jeunes comme moi s’comptent par milliers. Et pour combien de temps encore Les politiques feront les morts Sur ce fléau, cette vermine : PROSTITUTION ESTUDIANTINE.
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je suis ta colère qui se terre mais ne peut se taire je me répend, tentaculaire, je ne suis pas protocolaire je vis sur la frontière des deux coté de la médaille je trouve toujours l'argumentaire pour m'insinuer dans tes failles je suis la partie de toi que tu ne peux pas regarder en face en fermé à double tour pour ne pas me voir dans la glace colère légitime ou dangereuse haine gratuite je viens de tes fonds intimes et ma présence n'est pas fortuite je suis la colère enfoui de puis longtemp que tu ne laisse éclater qu'une fois de temps en temps Je viens et te rend sourd comme l'amour te rend aveugle tes sensations se brouilles t'entend même plus ce que tu beugles Oui, ouvrir la soupape ca ne peut que faire du bien c'est surtout bon de tout éclater sans réfléchir à demain je viens dans un brouillard, et j'éclate ta conscience Tu te reconnais nul part Et je deviens ce que tu penses je vis en équilibre sur les limites que tu te fixe car pas de vice sans vertu et pas de vertu sans vice je suis la partie de toi que tu vomis dans des poèmes mais tu n'en as pas marre de te battre contre toi même ? je suis la colère qui est l'essence de tes chimères toujours entre deux eaux, entre l'ombre et la lumière Je suis la peur chronique de l'enfant dans ta mémoire je suis dans sa panique dès qu'il est seul dans le noir Sens tu l'odeur rance qui se cache dans mes phonèmes ? Je suis ta mauvaise conscience quand tu es seul face a toi même Je viens te voir tard, quand t'as le cafard quand tu t'allumes un pétard pour chasser les idées noires Prends les mauvaises décisions en suivant tes émotions Peur, souffrance, frustration, je résonne dans tes questions Je suis le monstre caché dans la mémoire de l'enfant Qui appelle je le sais "au secours maman !" Je te gère d'une poigne de fer Je suis rage et véhémence Quand tu sers les molaires Je suis haine et impatience Clair et séculaire Je suis aigreur et amertume La vérole dans tes nerfs Je suis rancœur et rancune je suis la douce haine qui s'accroît et qui t'habite s'enracine sur l'équilibre entre hôte et parasite je suis comme un cauchemar dont jamais tu ne ressors tu me sens dans le brouillard et m'as empoigné, or tu peux te débattre je suis déjà le plus fort je te nourri, tu me nourri, au bout du compte je te dévore Je suis au fond de toi et tu me vois comme un poison Mais si je me répand c'est par ta permission entre bonne haine et mauvaise graine ce sont des problèmes que se posent Tu me suis où je t'emmène et je fleuri en ecchymose Je suis froid et ne crie pas, ça tu le fera pour moi je suis la voix qui est en toi et te suivrai dans ton trépas
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about

French Hip Hop flow on electronic productions. Influences pass by Dubstep, Drum and Bass, Glitch, Djent, Ambiant, Progressive music, Orchestral, trance and more...
self-project, homemade, hope you like it

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credits

released July 28, 2014

Prod. sur "Le Consensus" et "Le Carrousel des Tourneboulés" : Kory Djent (Richard RIVEREAU)

Texte et interprétation sur "La Prostitution Estudiantine" : Carole SAURET

Co-composition sur "La Canopée" : Ebde (Majdi BOUSNINA)

Participation au texte et à la composition sur "La Flaque" : Ecstatik (Pablo PAZ BARDET)

Composition, écriture, interprétation, prod et artworks sur l'ensemble de l'album : Woochia (Charly SAURET)

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Woochia Paris, France

From the parisian suburbs, Woochia is fond of offbeat music and crack-brained universes, curiosity leaded to try different musical instruments. From Guitar to percussions, from bass to didgeridoo. Eventually his project is established in electronic music, feeding himself with the musical genres that inspired him all along his route. Exploring and mixing genres go on and on, building his identity. ... more

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